ECRIRE
Retracer la vie d’un défunt : un dernier hommage vibrant, page après page
Je dis souvent, un peu à la blague, mais pas tant que ça, que pour faire la biographie de quelqu’un, il faut qu’il ait vécu… pas qu’il vive encore. C’est une manière de rappeler que pour un récit de vie, il n’y a pas de règle. Bien sûr, c’est mieux lorsque la personne elle-même peut raconter son histoire, poser ses mots comme on assemble un album photo. Mais parfois, on arrive trop tard.
Est-ce que tout est perdu pour autant ? Non. Ce n’est pas forcément fini. Il est encore possible d’écrire la biographie d’une personne décédée, de retracer la vie d’un défunt, même en l’absence du principal intéressé. Parce qu’il reste des souvenirs. Parce que cette personne, il y a encore des proches qui l’ont connu, aimé, partagé des instants avec elle. Parce que son histoire mérite d’être racontée.
Et si vous ne savez pas par où commencer, bonne nouvelle : vous tenez déjà la première page.
Pourquoi retracer la vie d’un proche disparu ?
Vous pourriez vous dire : “Pourquoi le faire ? Il ou elle est partie.” Justement. Parce que l’on ne disparaît jamais tout à fait tant que quelqu’un se souvient. Et ce livre, il leur est destiné.
Retracer la vie d’un défunt, c’est bien plus qu’un simple hommage. C’est un cadeau. Pour ceux qui restent. Pour ceux qui viendront après. C’est comme allumer une ampoule au fond d’un vieux grenier, soufflez sur la poussière et commencer à explorer et découvrir. On n’écrit pas seulement pour se souvenir. On écrit pour transmettre.
Vous préparez un discours d’enterrement ? Vous souhaitez dire à vos enfants qui était vraiment leur grand-père, au-delà de ses chemises à carreaux et de ses histoires de pêche ? Ou encore écrire un livre sur la mort d’un proche qui soit touchant sans être plombant ? L’écriture est votre alliée.
Par où commencer ? Les fondations du récit
Vous n’avez pas besoin d’être écrivain ou biographe. Juste de vouloir bien faire. Et d’aimer suffisamment pour oser écrire.
Collecter les souvenirs
- Discutez avec les proches. Les versions divergentes sont des atouts.
- Fouillez les tiroirs : photos, lettres, objets, petits mots griffonnés.
- Enregistrez les échanges si nécessaire. Votre téléphone est un outil précieux.
Structurer le récit
Trois grandes voies s’offrent à vous :
- La chronologie classique : de la naissance à l’au revoir.
- La thématique : passions, lieux, valeurs, relations marquantes.
- Une approche collective où chaque proche raconte un souvenir, une facette, une anecdote.
- Introduction : Qui était cette personne ?
- Chapitre 1 : “Papy vu par sa fille”
- Chapitre 2 : “Papy vu par son petit-fils”
- Chapitre 3 : “Papy vu par son meilleur ami”
- Chapitre 4 : “Papy vu par sa voisine”
- Conclusion : Ce qui ressort de tous ces regards croisés
Vous pouvez aussi choisir un style plus libre, centré sur des épisodes de vie ou des anecdotes fortes.
Trouver le bon ton
Parlez comme vous parleriez à un enfant curieux. À un ami qui n’a jamais connu cette personne. Montrez-lui ce qu’elle était, sans chercher à enjoliver. Ni à gommer.
L’émotion viendra d’elle-même. Elle est déjà là, dans vos souvenirs.
🎯 Écrivez pour dire : « Voilà ce qu’il ou elle a été. Voilà ce que j’aimerais que tu saches. »
Et si vous cherchez un modèle ? En voici un : retracer la vie d’un défunt exemple PDF
Sébastien Perron
Biographe à Nantes et en Loire-Atlantique
Ce guide a été conçu pour vous aider à honorer la mémoire d’un proche disparu.
Il vous offre une structure simple et adaptable, ainsi qu’une série de questions pour faire émerger souvenirs, émotions et anecdotes.
Prenez le temps de vous poser, de vous souvenir, et surtout… de raconter.
Et si l’émotion ou la tâche vous semblent trop lourdes, sachez que je peux aussi écrire ce récit à votre place, à partir de vos mots et de vos souvenirs.
🔴 Les erreurs à éviter (et comment les apprivoiser)
Écrire une biographie posthume, ce n’est pas rédiger une oraison funèbre XXL. Voici quelques pièges fréquents :
Le portrait trop parfait
Il est tentant d’idéaliser. Mais n’oublions pas que c’est l’humanité, avec ses défauts et ses contradictions, qui rend une vie authentique.
Les trous de mémoire
Vous ne vous souvenez pas de tout ? C’est tout à fait normal. Notez ce que vous savez, posez des questions. Et si certains passages restent flous, dites-le.
La peur de mal faire
Vous n’êtes pas écrivain ? Parfait. Vous êtes simplement quelqu’un qui veut raconter avec sincérité. Et c’est exactement ce qu’il faut.
Ce n’est pas parfait, c’est vrai. Et c’est pour cela que c’est précieux.
Et après ? Que faire du récit ?
Le partager
- Vous pouvez lire un extrait lors d’un discours d’enterrement.
- Créez un petit livret à offrir à la famille, illustré de quelques photos.
- Mettez-le en ligne de manière privée, sur un blog ou un espace de partage.
Les réactions (prévoyez quelques mouchoirs)
Préparez-vous à des “merci”, à des souvenirs en retour, à des silences émus. Votre texte touchera plus que vous ne l’imaginez.
En résumé
Écrire sur un proche disparu, c’est faire vivre sa mémoire. Pas besoin d’être écrivain : l’émotion suffit Photos, anecdotes, témoignages… tout compte. Un récit imparfait mais sincère touche profondément. Ce livre devient un lien entre générations, un hommage intime et durable.
Ce que l’on écrit reste, même quand ils ne sont plus là
Retracer la vie d’un défunt, ce n’est pas dire adieu.
C’est dire “je te garde avec moi, autrement”.
C’est transformer le vide en souvenir, l’absence en récit, le chagrin en lien.
Alors si vous hésitez… commencez. Même par trois lignes. Même par une image.
Prenez une photo. Ouvrez un carnet. Écrivez comme ça vient. Vous verrez : les mots trouvent leur place quand ils viennent du cœur.
Et si vous avez besoin d’aide, je suis là. Pour écouter, assembler, et écrire à vos côtés. Comme un passeur. Comme un ami.
Vous cherchez un biographe à Nantes ? Parlons-en.
Basé à Nantes, je vous accompagne dans cette aventure avec rigueur, respect et un brin d’humour.
Je transforme vos souvenirs en livres uniques et authentiques. Découvrez mes différents services sur mon site !
